💜 Merci. Chaque voix compte, chaque engagement renforce le collectif. 

KidsToo a remis à la Commission des affaires juridiques son argumentaire contre le projet de loi sur la garde alternée afin d’attirer l’attention sur les risques majeurs que ce dispositif comporte dans les situations de violence domestique. 

Nous tenons à remercier chaleureusement toutes les institutions qui ont choisi de co-signer cet argumentaire🙏 

Nous souhaitons également exprimer notre profonde reconnaissance aux personnes qui ont partagé leur expérience avec courage. 

Parce que chaque institution apporte son expertise et sa sensibilité, ensemble nous formons une force collective au service des enfants exposés à la violence. 

📄 Lire l’argumentaire : https://www.kidstoo.ch/projets-2/arg-contre-projet-ga/  

📰 Lire l’interview de notre président : https://www.24heures.ch/violences-domestiques-la-catastrophe-de-la-garde-alternee-713602703401  

Notre président et fondateur, Pascal Bovay, a été interviewé par Catherine Cochard dans 24heures au sujet du projet de loi sur la garde alternée.

📜 Ce que prévoit le projet de loi :

– Les juges devraient examiner d’office la possibilité d’une garde alternée.

– Dans la variante la plus poussée, la garde alternée deviendrait la norme par défaut, même si aucun parent ne la demande.

❌ Pourquoi ce projet est problématique :

 – Il reste silencieux sur la non prise en compte des violences domestiques, pourtant plus de 27’000 enfants y sont exposés chaque année en Suisse.

– Il met directement en danger les enfants, en imposant un contact régulier avec un parent violent.

– Cela entretient le mythe qu’un parent violent peut être un « bon parent », ce qui est faux tant que la violence n’est pas reconnue et prise en charge.

– Cela déplace le fardeau de la preuve sur le parent victime, alors que les violences psychologiques ou le contrôle coercitif sont souvent très difficiles à démontrer.

➡️ KidsToo demande le rejet de ce projet de loi et propose l’introduction d’un article 307a rédigé par Droz-Sauthier et al. au Code civil pour que la recherche de violence domestique et qu’une mise en place de mesures de protection adéquates deviennent systématiques.

🤝 Nous appelons les institutions à co-signer notre argumentaire d’ici au 10 octobre.

🙏 Merci aux institutions qui ont déjà co-signé:

🔹️Article 24heures : https://www.24heures.ch/violences-domestiques-la-catastrophe-de-la-garde-alternee-713602703401

🔹️Argumentaire à co-signer ici : https://www.kidstoo.ch/projets-2/arg-contre-projet-ga/

La Fondation KidsToo a le plaisir d’annoncer son premier symposium :

📌 Contrôle coercitif : Enjeux familiaux et juridiques
📅 Mercredi 10 juin 2026
📍 Hôtel Beau Lac, Neuchâtel

Cette journée réunira des expert·e·s de diverses disciplines pour :

🌍 Traduction simultanée français/allemand disponible.

👥 Public cible : professionnel·le·s du droit, de la santé, du social, associations, étudiant·e·s, chercheur·e·s, victimes et proches.

ℹ️ Plus d’informations suivront prochainement.

👉 Réservez dès maintenant la date dans vos agendas !

💪 Merci à Jaqueline de Quattro pour le dépôt de son interpellation au parlement: « Violence domestique : qu’attend le Conseil fédéral pour agir ? »

🚨 Depuis le début de l’année, 23 femmes ont été tuées en Suisse par leur (ex-)mari ou compagnon. Ces chiffres terribles ne peuvent plus être ignorés.

Malgré l’urgence, les avancées législatives tardent : expulsion de l’auteur(e), surveillance électronique active, numéro d’urgence… tout est encore au point mort.

Avec cette interpellation, Jaqueline de Quattro rappelle que la violence domestique n’est pas une fatalité et qu’il est temps que la Suisse s’inspire des modèles qui ont fait leurs preuves ailleurs, comme par exemple en Espagne.

⚠️La violence domestique ne doit pas être une priorité nationale seulement sur le papier. Nous attendons des mesures concrètes, applicables dans la pratique, et que les ressources nécessaires soient mises à disposition pour les réaliser.

➡️suivre les étapes de l’interpellation ici :

25.3970 | Violence domestique : qu’attend le Conseil fédéral pour agir ? | Objet | Le Parlement suisse

🔴 Féminicides en Suisse : pourquoi toujours autant de victimes ?

Depuis janvier 2025, 23 féminicides ont déjà été recensés en Suisse, un chiffre qui dépasse les années précédentes.

🎧 Dans le podcast Le Point J (RTS), Mathilde Boyer, avocate-stagiaire et doctorante à l’Université de Lausanne, décrypte ce phénomène. Elle rappelle que :

➡️ Le podcast aborde aussi:

👉 À écouter ici : Pourquoi toujours autant de féminicides ? (RTS – Le Point J)

#StopFeminicide 

Corcelles (NE), le 19 août 2025 — une mère et ses deux filles ont été retrouvées mortes. 

Les journaux parlent d’un féminicide et de deux meurtres. Mais n’est-ce pas, en réalité, un triple féminicide

Ces drames ne sont pas imprévisibles. Ils s’inscrivent dans un continuum de violences souvent peu visibles : surveillance, isolement, dénigrement, menaces, chantage… Autant de signaux ignorés, car notre système judiciaire ne reconnaît pas encore le contrôle coercitif mais la suspension et le classement de la procédure (art. 55a CP)

Et quand l’autorité parentale conjointe, la garde alternée ou les contacts imposés maintiennent le lien avec l’agresseur, le danger s’amplifie. 

Il est urgent de changer de regard: nommer ces violences, adapter nos lois, protéger avant qu’il ne soit trop tard. 

  🎙️ radiofrance – Le contrôle coercitif est-il au cœur des violences conjugales ?

Trois invitées analysent ce concept et son difficile ancrage juridique en France sur France Culture:

Élodie Tuaillon-Hibon, avocate, spécialisée dans les violences sexuelles et les féminicides
Andreea Gruev-Vintila, psychologue sociale, maîtresse de conférences à l’Université Paris-Nanterre
Isabelle Rome, magistrate, ancienne ministre déléguée à l’Égalité entre les femmes et les hommes

Découvrez les messages clés de l’émission dans notre carrousel ⬇️
Et écoutez l’émission ici : France Culture – Podcast

Chez KidsToo, nous sommes convaincus que le droit suisse actuel ne permet pas de protéger efficacement les victimes de violences conjugales.
L’introduction du contrôle coercitif comme infraction serait une avancée juridique, sociale et symbolique majeure.
Mais cette reconnaissance ne suffira pas : il est essentiel de définir précisément cette notion pour éviter tout risque de retournement contre les victimes.
Et surtout, former l’ensemble des acteurs de la chaîne judiciaire et sociale est indispensable pour assurer une application cohérente, protectrice et juste.

La violence domestique touche de plein fouet les enfants. Et ils ne doivent pas être considérés comme témoins passifs, ils sont (co-)victimes. 

Des institutions comme Pro Juventute et sa plateforme 147 jouent un rôle vital pour soutenir les enfants et les jeunes en détresse. Mais elles ne peuvent porter ce combat seules. 

Il est urgent d’appliquer le statut de co-victimes de ces enfants dans la loi, dans les dispositifs d’aide, dans notre regard collectif. 

L’interview de Anne-Florence Debois, responsable politique et médias pour la Fondation Pro Juventute, est à écouter ici:  

https://www.rts.ch/play/tv/forum/video/davantage-de-jeunes-ont-contacte-pro-juventute-pour-de-laide-en-2024-interview-danne-florence-debois?urn=urn:rts:video:bf399df8-3a7a-345f-90b6-06a22404cfa8

Plus d’infos sur les statistiques du 147:  

https://www.projuventute.ch/fr/fondation/actualite/communiques-de-presse/plus-de-consultations-pour-violence-envers-les-enfants-et

⚪ 𝗕𝗹𝗮𝗻𝗰 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘂𝗶𝗹. 𝗢𝗿𝗮𝗻𝗴𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝗹𝘂𝘁𝘁𝗲.🟠

Une femme a été tuée à Épagny. Une de plus. Une de trop.

Mais qu’est-ce qui n’a pas fonctionné ? Qu’est-ce qui aurait pu, aurait dû, être fait autrement pour éviter ce drame?

L’auteur était sous enquête pour violences conjugales. Il y avait des signaux. Des alertes. Mais pourquoi n’ont-ils pas suffi ?

Des solutions existent. Les chiffres sont connus. Les professionnel·les sur le terrain alertent depuis des années. Mais tant que la volonté politique ne suit pas, les mêmes tragédies se répéteront.

La marche blanche et orange de ce vendredi 19 avril à Bulle est bien plus qu’un hommage. C’est un cri collectif pour dire stop à la violence, au silence, à l’inaction.

Davantage de moyens et questionner le masculin, une recette de lutte contre les féminicides : https://www.rts.ch/info/societe/2025/article/feminicides-manque-de-moyens-et-masculinite-toxique-au-c-ur-du-probleme-28854147.html

Le cri d’alarme du terrain après le 12e féminicide de l’année : https://www.24heures.ch/feminicide-d-epagny-le-terrain-appelle-a-plus-de-moyens-669690047033

Le meurtrier était sous enquête pour violences conjugales: https://www.24heures.ch/feminicide-d-epagny-lauteur-etait-sous-enquete-pour-violences-conjugales-639927811090?trk=feed_main-feed-card_feed-article-content

Pour lutter contre ce fléau, cette criminologue appelle à mieux éduquer les jeunes garçons : https://www.laliberte.ch/articles/suisse/face-aux-feminicides-la-criminologue-nora-markwalder-appelle-a-mieux-eduquer-les-jeunes-garcons-1020500?srsltid=AfmBOop_BquQzKaP0IuqMCFIBQx154XQ22tcZCz9PqNK5JET-KX8tO7N

Elle-même victime de violences domestiques, cette Gruérienne organise une marche blanche et orange vendredi à Bulle : https://www.laliberte.ch/articles/regions/gruyere/une-marche-blanche-et-orange-se-tiendra-vendredi-a-bulle-1020861?srsltid=AfmBOoqsjW9L5zcif14OpBGD38oljtyQoQrRcqLmivsAv6s_5_S2D5Oo

Image: KEYSTONE-SDA-ATS AG

Violence domestique : des données cruciales menacées par des coupes budgétaires 

📉 Les nouveaux chiffres de la Statistique policière de la criminalité (SPC) confirment une réalité alarmante : la violence domestique reste un problème majeur en Suisse. Mais ces chiffres ne capturent qu’une fraction de l’ampleur réelle du problème… 

Des lacunes statistiques préoccupantes : 

Les enfants témoins de violences : Les mineurs présents lors d’actes de violence domestique ne sont pas comptabilisés, alors qu’ils subissent des traumatismes durables. Selon des études suisses, dans environ la moitié des interventions policières, des enfants sont présents

Des différences cantonales opaques : Les données consolidées au niveau suisse ne permettent pas d’évaluer l’impact des politiques locales. Or, certaines mesures pourraient être plus efficaces que d’autres. 

Une vision incomplète des dynamiques de violence : Qui sont les victimes et les auteur-e-s ? Existe-t-il des facteurs de risque spécifiques ? Qu’en est-il des contre-plaintes stratégiques ? 

Absence de suivi dans le temps : Les chiffres sont publiés sur une base annuelle, sans permettre d’évaluer l’évolution de la violence dans la durée. Impossible de mesurer l’efficacité des mesures mises en place et les risques de récidives. 

✂️ Des coupes budgétaires qui aggravent la situation. 

Plutôt que de combler ces lacunes, l’OFS subit une réduction de ses ressources, limitant encore sa capacité à analyser et publier ces données essentielles. Sans chiffres précis et fiables, comment espérer adapter les politiques publiques de manière efficace ? 

📢 Des conséquences graves pour les politiques publiques 
🔹 Sous-estimation de l’ampleur du phénomène 
🔹 Coûts mal évalués 
🔹 Mesures de prévention et protection inadaptées 
🔹 Un manque de responsabilité politique 

Les données existent. Elles doivent être exploitées et renforcées, pas abandonnées. KidsToo, en collaboration avec Prof Dorian Kessler (Berner Fachhochschule), a lancé le projet  « Coûts de la violence dans le couple : mise en relation et analyse des données de la statistique policière de la criminalité ». Mais pour aller plus loin, l’engagement de l’OFS et des autorités est indispensable. 

Plus d’info sur le projet KidsToo: https://www.kidstoo.ch/projets-2/appariement-db-ofs/  

Coupe budgétaire dans les médias : https://www.rts.ch/info/suisse/2025/article/coupes-budgetaires-l-office-federal-de-la-statistique-reduit-ses-activites-28829152.html