Ces films font partie du dossier audiovisuel «Assez stop!»
www.protectionenfance.ch/violence-au-sein-du-couple
de la fondation Protection de l’enfance Suisse.

Dans les films réalisés par Anne Voss et David Hermann, des professionnel-le-s parlent de leur travail pratique, de leurs contacts avec les enfants et leur famille touchés par la violence et du soutien qu’ils peuvent leur apporter.

« Enfant – conflit et crise »

Film de 2017, 25 minutes
Mais je me tais – Climat familial
Entre peur et envie – Ambivalence
C’est de ma faute? – Sentiments de culpabilité
Mais j’aime les deux – Loyauté
Je suis grand et tu es petit – Parentification

« Avec sa propre force et bénéficiant de l’aide »

Film de 2017, 26 minutes
D’où est-ce que je tire ma force? – Ressources
Vous ne m’abattrez pas – Résilience
Qui m’aide maintenant? – Soutenir les enfants
Parents en détresse – Soutenir les parents

« Regarder et agir – à la crèche, au jardin d’enfant, à l’école et dans les consultations »


Film de 2017, 33 minutes
Identifier – Les enfants lancent des signaux de détresse
Parler – Être en relation et créer un climat de confiance
Agir – ce qu’on peut faire
Reconnaître les limites – Qui fait le pas suivant?
Mettre en réseau – Avec les pairs et les services spécialisés

Ces films font partie du dossier audiovisuel «Assez stop!»
https://www.kinderschutz.ch/fr/offres/telecharger-commander/assez-stop-offres-de-soutien
de la fondation Protection de l’enfance Suisse.
Ils ont été réalisés par Michele Andina.

Les professionnel-le-s compétent-e-s relatent la création des offres, les processus et la façon de procéder pour aider et soutenir les enfants concernés, parlent des instants les plus marquants, des points cruciaux et des visions. On comprend comment les offres sont intégrées dans les structures existantes, par quels services les enfants sont renvoyés à l’offre et comment le financement est assuré.

Kokon, service de consultation à Zürich

Film de 2017, 8 minutes.
Le service de consultation kokon offre de l’aide aux enfants, adolescent-e-s et jeunes adultes (de 0 à 25 ans) en détresse – une aide facilement accessible, rapide et pas compliquée.

CAMÉLÉON, groupe de parole pour enfants et jeunes de Solidarité femmes région Biel/Bienne

Film de 2017, 8 minutes.
Le groupe de parole CAMELEON est une offre gratuite de Solidarité Femmes région biennoise. Il s’adresse aux enfants et adolescent-e-s entre 5 et 14 ans concernés par la violence domestique.

Kidspunkt, offres de conseils du centre spécialisé OKeys & Kidspunkt à Winterthur

Film de 2018, 9 minutes.
KidsPunkt est un centre de consultation d’aide aux victimes pour les enfants en bas âge, les enfants et les adolescent-e-s exposé-e-s à la violence exercée par l’un des parents à l’encontre de l’autre.

Équipe spécialisée contre la violence domestique du service de psychologie scolaire du canton d’Argovie

Film de 2018, 10 minutes.
Les enfants et adolescent-e-s ont besoin d’aide lorsqu’ils/elles subissent la violence, en sont témoins ou l’exercent. L’équipe spécialisée contre la violence domestique constitue une offre gratuite du service de psychologie scolaire du canton d’Argovie.

Centre d’accueil MalleyPrairie, Lausanne

Film de 2018, 10 minutes.
Le Centre d’accueil MalleyPrairie à Lausanne accueil des femmes victimes de violences conjugales ou familiales, avec ou sans enfants. Il offre de la protection et sécurité dans l’urgence et la crise 7/7 jours, 24/24 heures.

Protection de l’enfance Suisse – Portraits

Ces films font partie du dossier audiovisuel «Assez stop!»
www.protectionenfance.ch/violence-au-sein-du-couple
de la fondation Protection de l’enfance Suisse.

Simona: « Mes filles ont trop subi »

Film de 2017, 27 minutes.
Ce film montre la violence massive subie par Simona, la mère d’une fille de dix ans et d’une fille de cinq ans, de la part du père de sa deuxième fille. Outre les descriptions de la mère, Simona, et de la grand-mère, les deux enfants prennent également la parole et s’expriment longuement. En jouant avec la grand-mère et en parlant avec une pédagogue, elles exposent leur point de vue sur la violence vécue. Elles décrivent les situations violentes, discutent de notions telles que confiance, protection, peur, courage, famille, cohésion et tristesse. Elles parlent de ce qui leur fait du bien et quelles difficultés elles rencontrent aujourd’hui.

Cécile: « Le coeur pèse une tonne »

Film de 2017, 21 minutes.
Durant son enfance et sa jeunesse, Cécile a constamment été exposée à la violence entre ses parents. Elle décrit dans le film quels effets les menaces et la violence de son père face à sa mère ont eu sur elle en tant qu’enfant, quelles ont été ses peurs, ses pensées et ses réactions. Elle explique comment la séparation de ses parents a, d’une certaine manière, accentué la violence. Elle parle très ouvertement des moments où elle s’est mise elle-même en danger. Cécile décrit comment elle replace aujourd’hui dans sa vie ce qu’elle a vécu et ce qui l’a aidée à maîtriser la situation.

Nicola: « C’est comme si j’avais un point mort en moi »

Film de 2017, 18 minutes.
Nicola, âgé de 18 ans, raconte ses expériences en tant que jeune homme métis en Suisse face à la violence de son père. Il raconte comment il ressentait son absence dans un premier temps et ensuite avait peur de lui et le détestait. Comme point de départ, Nicola exprime son sentiment d’être au «point mort». Il raconte combien il était difficile de se sentir apprécié et ce qui l’a aidé à le devenir. Il décrit en particulier comment il a travaillé pour surmonter ce «point mort», pour ne pas se sentir simple observateur de sa vie mais bel et bien comme un acteur à part entière.

Lisa: « Elle m’agrippe la main, il me tire à lui par l’autre main »

Film de 2017, 17 minutes.
Lisa est aujourd’hui âgée de 26 ans. Lorsqu’elle avait 7 ans environ, une dispute entre ses parents l’a réveillée un matin. Auparavant, des conflits entre ses parents avaient régulièrement éclaté le soir. Lisa, impuissante et en larmes, les entendait se disputer. Un matin, sa mère l’a prise par la main et a quitté la maison pour aller se réfugier chez sa grand-mère. Son père a alors cherché à la retenir et à l’attirer vers lui. C’est un souvenir douloureux pour Lisa. Ensuite, elle n’a plus vu son père pendant longtemps, jusqu’à ce que des visites chez lui le week-end soient instaurées. À ce moment-là, Lisa considérait ces week-ends comme gâchés. Depuis, Lisa a beaucoup analysé les confrontations parentales. Dans le film, elle raconte les sentiments qui l’animaient à l’époque et ceux qu’elle ressent aujourd’hui dans ses propres relations de couple, combien il lui est encore difficile de se sentir estimée et à quel point elle se sent seule.

Martin: « Ce qui me fait le plus mal, c’est ce que j’ai fait aux enfants »

Film de 2017, 15 minutes.
Martin a frappé sa femme à plusieurs reprises. Il est père de cinq enfants qui vivent maintenant en foyer. Il est séparé de sa femme. Martin a suivi un programme d’apprentissage de lutte contre la violence au sein du couple et tente aujourd’hui de reprendre ses enfants à la maison. Qu’est-ce qui l’a conduit à devenir violent? Comment change-t-on un tel comportement? Quels sont les besoins des enfants par rapport à leurs parents? Comment un homme qui a été violent peut-il être perçu par les autorités et les institutions comme un père attentif et bienveillant? Dans le film, Martin est préoccupé par ces questions et cherche des réponses.

Résumé
La quasi-totalité des enfants et préadolescents auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout petits, le plus souvent par leurs parents, à des relations particulièrement défectueuses entraînant des traumatismes relationnels précoces. Pour faire face à ces traumatismes, ces enfants ont, dès les premières années de leur vie, mis en place des processus de défense incluant la violence. Devenus adolescents ou adultes, beaucoup blesseront, voire même violeront ou tueront. Leur prise en charge thérapeutique est de résultat aléatoire, pourtant les connaissances scientifiques qui permettraient une vraie prévention existent. Seule la France refuse de les prendre en compte car ce savoir bat en brèche un bon nombre de croyances. Le lien de causalité entre traumatisme relationnel précoce et violence fait en effet chez nous l’objet d’un déni volontaire et sans remède. Le nombre d’enfants « barbares » qui n’ont pas la liberté interne de ne pas frapper va continuer à croître si nous ne parvenons pas à modifier notre manière de penser. Cet ouvrage veut y contribuer.


L’auteur
Maurice Berger est chef de service en psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne, ex-professeur associé de psychologie à l’Université Lyon 2, et psychanalyste. Ses travaux scientifiques dans le domaine de l’enfance font l’objet d’une reconnaissance internationale.

Résumé
La parole de l’enfant en justice est un sujet passionné, pollué par de nombreuses représentations idéologiques parfois copieusement servies par des théories pseudo-scientifiques. Le témoignage d’un enfant peut être contaminé par des interrogatoires répétés et être influencé par toutes sortes de facteurs : la perte de confiance de l’enfant, son niveau développemental, sa compréhension des questions et bien entendu l’influence des adultes sur ses propres souvenirs. Les connaissances scientifiques concernant le témoignage des enfants ont explosé au cours des trente dernières années. Elles ont permis de mieux baliser la pratique de l’audition des mineurs et de tout entretien requis à des fins d’expertise ou d’évaluation auprès d’enfants. Cet ouvrage offre aux intervenants une synthèse des connaissances acquises, ainsi qu’un éclairage sur les implications de celles-ci pour la conduite d’entretiens dans les meilleures conditions possibles. Sont examinés, entre autres, divers protocoles actuellement utilisés en France, dont l’Entretien par étapes progressives ou l’entretien cognitif adapté aux enfants, et le protocole du National Institute of Child Health and Human Development (NICHD), qui est le protocole le plus reconnu, et le mieux validé, à l’échelle mondiale. La version révisée de ce protocole y est détaillée.


Auteure
Mireille Cyr, Ph-D en psychologie, professeurs au Département de psychologie de l’Université de Montréal. Directrice du Centre interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS). Co-titulaire de la chaire de recherche interuniversitaire Marie- Vincent sur les agressions sexuelles envers les enfants. Elle a co-dirigé L’agression sexuelle envers les enfants, PUQ, 2011.

Résumé
Deux cent soixante-dix mille enfants et adolescents sont concernés en France par le dispositif de protection de l’enfance. Ce dispositif est souvent inefficace et même très nuisible ; il repose depuis des décennies sur deux règles implicites : – ne pas évaluer les résultats, c’est-à-dire l’état des enfants dont il est supposé favoriser le bien ou le mieux-être ; – ne pas prendre connaissance des nombreux travaux qui démontrent qu’on peut mieux faire. De fait, nous ne sommes pas en retard sur d’autres pays… nous sommes sur une voie différente avec une idéologie bien ancrée, hors réalité : celle du maintien du lien familial à tout prix.


L’auteur
Maurice Berger a été chef de service en pédopsychiatrie au CHU de Saint Etienne et professeur associé de psychopatologie de l’enfant à l’Université Lyon 2. Il est co-organisateur du DU « Expertise légale en pédopsychiatrie et en psychologie clinique de l’enfant » à l’Université de Paris V et directeur de session à l’Ecole Nationale de la Magistrature.

Cet ouvrage unique porte un regard critique et multidisciplinaire sur la notion du  » meilleur intérêt de l’enfant  » et sur son application dans un contexte de violence conjugale, où l’enfant doit être reconnu comme une victime à part entière de cette violence.

Auteur.e.s

Sous la direction de Simon Lapierre, Ph. D., est professeur titulaire à l’Ecole de service social de l’Université d’Ottawa. Il est un des membres fondateurs du Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi). Ses travaux portent sur les violences envers les femmes et les enfants.

Alexandra Vincent est doctorante et professeure à temps partiel à l’Ecole de service social de l’Université d’Ottawa. Elle est membre du Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi). Elle a été intervenante en maison d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale pendant plusieurs années.