Résumé
Complet, concret, clair : la violence dans le couple et la famille expliquée en 60 questions, et (presque) autant de réponses. Qu’est-ce que la violence domestique ? Quelles formes prend-elle? Existe-t-elle partout dans le monde ? Quelles sont les idées reçues sur les hommes violents ? La violence est-elle une perte de contrôle ? Les femmes provoquent-elles la violence ? Quand le premier coup apparaît-il ? Quel est le cycle de la violence domestique ? Pourquoi certains hommes frappent-ils et d’autres pas ? Que ressent l’homme violent ? Existe-t-il des hommes battus et des femmes violentes ? Peut-on- faire confiance aux centres pour hommes violents ? Que faire pour s’en sortir ?
Auteur
Daniel Welzer-Lang, sociologue, professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail, a publié aux Editions Payot les Hommes violents, Les hommes aussi changent, et La Planète échangiste : les sexualités collectives en France.
Roselyne Fayard accueille la psychiatre Valérie Le Goff pour parler de son ouvrage « Comment survivre au mariage avec un pervers narcissique », paru aux Editions Médecine et Hygiène.
Valérie Le Goff-Cubilier est psychiatre et psychothérapeute FMH. Elle est médecin responsable de l’Unité de consultation couple et famille du Secteur psychiatrique Ouest au Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Lausanne, Présidente de l’Association suisse de thérapie familiale et d’intervention Systémique, et thérapeute EMDR Europe Adultes, Enfants, Adolescents.
Résumé
Pourquoi ces femmes, qui souvent avaient tout pour elles, se sont-elles fait piéger et déposséder par leur si bon mari infidèle, par leur si talentueux époux escroc ? Malgré leur intelligence, elles ont été séduites par cet homme si fort, si brillant, qui les a choisies, elles, malgré croient-elles leur insignifiance. Et eux qui sont-ils, ces hommes dépourvus d’empathie, qui possèdent les êtres comme ils possèdent un objet, manipulent leurs enfants et leur entourage, et parviennent à mystifier jusqu’aux psychothérapeutes et aux juges? Souvent derrière ces femmes se cache une enfance brisée, un parent déficient, parfois lui-même pervers narcissique ; et derrière ces hommes on découvre généralement, tapie dans l’ombre, une mère, elle aussi perverse narcissique, qui a à jamais détruit les capacités émotionnelles de son propre fils. En dressant les portraits des pervers narcissiques et de leurs victimes, ces épouses du Roi-Soleil, Valérie Le Goff offre dans cet ouvrage, fruit de son expérience de psychothérapeute, des clés pour permettre aux femmes déjà victimes de se sortir de cette relation d’emprise, et à d’autres d’éviter d’y entrer.
L’auteure
Valérie Le Goff-Cubilier est psychiatre et psychothérapeute FMH. Elle est médecin responsable de l’Unité de consultation couple et famille du Secteur psychiatrique Ouest au Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Lausanne, Présidente de l’Association suisse de thérapie familiale et d’intervention systémique, et thérapeute EMDR Europe Adultes, Enfants, Adolescents.
Résumé
Longtemps cachée, déniée, considérée comme honteuse par ses victimes, la violence domestique n’en est pas moins une réalité concrète qui tue, dans notre pays, une femme toutes les deux semaines et qui coûte des millions de francs par an à la société civile. Dès lors, ce type de violence ne peut plus être considéré comme relevant uniquement de la sphère privée. L’isolement des victimes, dû à l’incompréhension du phénomène, aux préjugés, à la peur et à l’ignorance de structures d’aides, n’est plus admissible. La violence domestique est un cas complexe et aucune discipline ne peut, à elle seule, y faire face. Les solutions sont donc l’affaire de tous. C’est pourquoi des professionnels romands créent le programme » C’est assez », au début des années 2000. S’ensuit un long cheminement pour mettre en lumière la problématique de la violence domestique et construire un réseau de soins, de prise en charge et de prévention cohérent, soutenu tant par le travail d’infirmiers, de travailleurs sociaux, de policiers, de médecins et de psychologues que de juges et de politiciens. Cet ouvrage parle de succès, d’échecs, d’espoirs, et il cherche avant tout à rendre sensible chaque citoyen à ce qui devrait être une évidence: prévenir la violence domestique et en faire une affaire de santé publique.
Les Auteures
Marie-Claude Hofner est médecin de santé publique, médecin associée à l’Unité de médecine des violences du Centre hospitalier universitaire vaudois et représente la Suisse au sein du réseau « European ministre of health national focal persons for violence and injury prévention » de l’Organisation mondiale t la Santé (OMS). Elle préside la Fondation Charlotte Olivier, qui offre aux projets en santé publique une plateforme interdisciplinaire dégagée de toute appartenance professionnelle ou disciplinaire. Elle a présidé durant huit ans la commission cantonale de prévention et de promotion de la santé du canton de Fribourg. Dans les années 1980, elle a participé à la lutte contre l’épidémie de VIH/SIDA en tant que responsable de la formation des professionnels à l’Office fédéral de la santé publique. Elle a depuis mené des recherches dans le domaine de la maltraitance envers les enfants et de la violence conjugale puis a initié et dirigé le programme interdisciplinaire de lutte contre la violence domestique « C’est assez » à l’origine de la création de l’Unité de médecine des violences.
Nataly Viens Python est infirmière, spécialisée en santé publique. Elle a fait ses études à l’Université du Québec à Rimouski et à l’Université Henri Point Carré de Nancy. Son intérêt pour la qualité des soins l’a conduite à orienter son activité professionnelle vers l’enseignement et la recherche. Elle a initié et développé durant cinq ans le programme de lutte contre la violence domestique « C’est nez ». Préoccupée par les questions de santé publique et le développement de programmes de prévention, elle s’implique pour l’évolution des questions de santé et de vieillissement. Actuellement doyenne de la recherche à l’Institut et Haute Ecole de la santé la Source à Lausanne et professeure associée à l’Université du Québec à Rimouski, elle contribue à l’essor de nouvelles connaissances a soins infirmiers en favorisant le développement de la recherche au sein des pôles suivants: santé et vieillissement, santé mentale et psychiatrie, innovation en soins et professionnalisation, promotion de la santé et santé communautaire.
Résumé
Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48 heures. Elle qui doutait de tout. y compris de l’amour, cette fois-ci, elle y croit. Mais rapidement Marcus se révèle étrange. Sophie commence alors à douter de lui et a besoin de comprendre ce qui ne va pas. Elle ose le confronter à ses mensonges et ses incohérences. Ce dernier a des réactions irrationnelles hallucinantes, trouve des excuses pour tout et parvient à se sortir de chaque impasse. Mais qui est cet homme ? Sophie se retrouve entraînée dans une spirale infernale et doit apprendre à se reconstruire seule.
L’auteure
Sophie Lambda met en scène dans cette bande dessinée l’histoire d’une jeune trentenaire qui va éperdument tomber amoureuse. Mais, au fil des pages, le jeune homme se révélera n’être pas aussi parfait qu’elle le pensait, et Sophie se retrouvera vite coincée dans une histoire qui n’est plus la sienne ; elle va devoir apprendre à se reconstruire après le passage d’une personne toxique. L’auteure nous fait part avec humour et autodérision d’une introspection, de sa propre histoire d’amour, entretenue avec un pervers narcissique. Dans une seconde partie, elle offre un guide pratique et solidaire pour reconnaître ce genre de profil, véritable travail de vulgarisation donnant aux lecteurs des clés pour mieux comprendre le profil psychologique et les agissements d’un manipulateur, et donc parvenir à se sortir d’une relation semblable à la sienne.
Résumé
Dans le domaine de la violence intrafamiliale où les expériences se situent au-delà du représentable de parla gravité des faits et la sévérité des traumatismes, rigueur et créativité sont indispensables pour pouvoir rester thérapeutiques tant pour les victimes que les agresseurs et leurs proches. Cette clinique de la transgression nécessite d’évaluer précisément la violence, son impact et la capacité des personnes impliquées d’en avoir conscience, mais aussi d’instaurer un indispensable travail de réseau qui court toujours le risque d’être clivé. Après dix années de pratique clinique auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes, de personnes âgées, de couples et familles, mais aussi de collaborations en réseaux, les auteur.e.s partagent les outils d’évaluation et d’analyse qu’ils/elles ont développés au sein du centre Les Boréales autour de la maltraitance et des violences conjugales avant et après séparation, de l’attachement, de la psycho-traumatologie et des neurosciences. Ils/elles décrivent le travail thérapeutique mené avec des patient.e.s polytraumatisé.e.s, où l’approche verbale est peu fructueuse, voire contre-productive. Des techniques analogiques mobilisant les ressources du cerveau droit sont illustrées avec de nombreux exemples cliniques et permettent de comprendre combien cette clinique nécessite de la créativité pour aider les patient.e.s à reprendre les rênes de leur vie.
Les auteures
Alessandra Duc Marwood est psychiatre, psychothérapeute pour enfants et adolescents, couples et familles, formatrice en thérapie systémique. est assistante sociale, thérapeute d’adultes, couples et familles, formatrice en thérapie systémique. Elles travaillent aux Boréales comme toutes les co-auteur.e.s.
Résumé
149 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint en 2019. Une situation qui aurait pu être évitée sans la léthargie des institutions étatiques, assène Luc Frémiot, ancien juge d’instruction et procureur de la République spécialiste de la lutte contre les violences intrafamiliales. Victimes silencieuses de leur conjoint violent, les femmes sont trop souvent contraintes de fuir le domicile familial pour des centres d’hébergement précaires, une solution toujours temporaire. Et ce fléau n’épargne pas non plus les enfants, à la fois victimes, témoins et otages d’une violence reçue en héritage. Éviction des maris brutaux du domicile suivie d’une prise en charge dans des structures d’encadrement adaptées sous le contrôle de psychiatres et de psychologues, suppression des mains courantes… Luc Frémiot propose des solutions concrètes, qui ont fait leurs preuves, à ce drame qui ne cesse de s’aggraver. Et prévient : tant que politiques et pouvoirs publics ne feront pas appliquer les dispositions législatives existantes permettant de réduire drastiquement la récidive des auteurs de violences, les statistiques ne baisseront pas. Entre incompétence des pouvoirs publics, faiblesse des décisions des magistrats et inertie trop fréquente des forces de l’ordre, les femmes battues restent en effet trop souvent livrées à elles-mêmes.
L’auteur
Ancien juge d’instruction et procureur de la République, Luc Frémiot a représenté l’accusation dans les plus grands procès criminels de ces vingt dernières années. Il est l’auteur du livre Je vous laisse juges… Confidences d’un magistrat qui voulait être libre (Michel Lafon, 2014).
Cet ouvrage unique porte un regard critique et multidisciplinaire sur la notion du » meilleur intérêt de l’enfant » et sur son application dans un contexte de violence conjugale, où l’enfant doit être reconnu comme une victime à part entière de cette violence.
Auteur.e.s
Sous la direction de Simon Lapierre, Ph. D., est professeur titulaire à l’Ecole de service social de l’Université d’Ottawa. Il est un des membres fondateurs du Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi). Ses travaux portent sur les violences envers les femmes et les enfants.
Alexandra Vincent est doctorante et professeure à temps partiel à l’Ecole de service social de l’Université d’Ottawa. Elle est membre du Collectif de recherche féministe anti-violence (FemAnVi). Elle a été intervenante en maison d’hébergement pour femmes et enfants victimes de violence conjugale pendant plusieurs années.
A woman is killed by her partner or ex-partner every four days in the UK.
Domestic homicide is a pandemic so pervasive that the soaring figures cause weary resignation rather than alarm. For thirty years, Professor Jane Monckton Smith has been fighting to change this. A former police officer and internationally renowned professor of public protection, she lectures on sexualised and fatal violence; works with families bereaved through homicide: and trains police and other professionals on how to best handle cases involving coercive control, domestic abuse, and stalking.
Killers do not snap and lose control
Her ground-breaking research led to the creation of the eight-stage homicide timeline, laying out identifiable stages in which coercive relationships can escalate to murder and revolutionising our understanding of them.
There are signs, if you know how to see them
In this book, Monckton Smith shares a glimpse into a world of toxic masculinity and coercive control, one in which the tools are shame and fear, helped along by a media and justice system who are far from shedding sexist notions of men and women’s roles in society.
Drawing on disciplines including psychology, sociology and law, she talks to victims, their families, and killers, putting together pieces to the puzzle of how these relationships can end in murder, and bringing to light the reasons why – for so many of us – there is no such thing as the safety of one’s own home.
Based on research with frontline professionals and domestic abuse and homicide victims, this book argues for a re-conceptualisation of the female victim to enhance safety management and encourage a deeper understanding of the emotional dynamics and social structures which perpetuate violence.