Résumé
Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48 heures. Elle qui doutait de tout. y compris de l’amour, cette fois-ci, elle y croit. Mais rapidement Marcus se révèle étrange. Sophie commence alors à douter de lui et a besoin de comprendre ce qui ne va pas. Elle ose le confronter à ses mensonges et ses incohérences. Ce dernier a des réactions irrationnelles hallucinantes, trouve des excuses pour tout et parvient à se sortir de chaque impasse. Mais qui est cet homme ? Sophie se retrouve entraînée dans une spirale infernale et doit apprendre à se reconstruire seule.


L’auteure
Sophie Lambda met en scène dans cette bande dessinée l’histoire d’une jeune trentenaire qui va éperdument tomber amoureuse. Mais, au fil des pages, le jeune homme se révélera n’être pas aussi parfait qu’elle le pensait, et Sophie se retrouvera vite coincée dans une histoire qui n’est plus la sienne ; elle va devoir apprendre à se reconstruire après le passage d’une personne toxique. L’auteure nous fait part avec humour et autodérision d’une introspection, de sa propre histoire d’amour, entretenue avec un pervers narcissique. Dans une seconde partie, elle offre un guide pratique et solidaire pour reconnaître ce genre de profil, véritable travail de vulgarisation donnant aux lecteurs des clés pour mieux comprendre le profil psychologique et les agissements d’un manipulateur, et donc parvenir à se sortir d’une relation semblable à la sienne.

Résumé
La parole de l’enfant en justice est un sujet passionné, pollué par de nombreuses représentations idéologiques parfois copieusement servies par des théories pseudo-scientifiques. Le témoignage d’un enfant peut être contaminé par des interrogatoires répétés et être influencé par toutes sortes de facteurs : la perte de confiance de l’enfant, son niveau développemental, sa compréhension des questions et bien entendu l’influence des adultes sur ses propres souvenirs. Les connaissances scientifiques concernant le témoignage des enfants ont explosé au cours des trente dernières années. Elles ont permis de mieux baliser la pratique de l’audition des mineurs et de tout entretien requis à des fins d’expertise ou d’évaluation auprès d’enfants. Cet ouvrage offre aux intervenants une synthèse des connaissances acquises, ainsi qu’un éclairage sur les implications de celles-ci pour la conduite d’entretiens dans les meilleures conditions possibles. Sont examinés, entre autres, divers protocoles actuellement utilisés en France, dont l’Entretien par étapes progressives ou l’entretien cognitif adapté aux enfants, et le protocole du National Institute of Child Health and Human Development (NICHD), qui est le protocole le plus reconnu, et le mieux validé, à l’échelle mondiale. La version révisée de ce protocole y est détaillée.


Auteure
Mireille Cyr, Ph-D en psychologie, professeurs au Département de psychologie de l’Université de Montréal. Directrice du Centre interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS). Co-titulaire de la chaire de recherche interuniversitaire Marie- Vincent sur les agressions sexuelles envers les enfants. Elle a co-dirigé L’agression sexuelle envers les enfants, PUQ, 2011.

Résumé
Dans le domaine de la violence intrafamiliale où les expériences se situent au-delà du représentable de parla gravité des faits et la sévérité des traumatismes, rigueur et créativité sont indispensables pour pouvoir rester thérapeutiques tant pour les victimes que les agresseurs et leurs proches. Cette clinique de la transgression nécessite d’évaluer précisément la violence, son impact et la capacité des personnes impliquées d’en avoir conscience, mais aussi d’instaurer un indispensable travail de réseau qui court toujours le risque d’être clivé. Après dix années de pratique clinique auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes, de personnes âgées, de couples et familles, mais aussi de collaborations en réseaux, les auteur.e.s partagent les outils d’évaluation et d’analyse qu’ils/elles ont développés au sein du centre Les Boréales autour de la maltraitance et des violences conjugales avant et après séparation, de l’attachement, de la psycho-traumatologie et des neurosciences. Ils/elles décrivent le travail thérapeutique mené avec des patient.e.s polytraumatisé.e.s, où l’approche verbale est peu fructueuse, voire contre-productive. Des techniques analogiques mobilisant les ressources du cerveau droit sont illustrées avec de nombreux exemples cliniques et permettent de comprendre combien cette clinique nécessite de la créativité pour aider les patient.e.s à reprendre les rênes de leur vie.


Les auteures
Alessandra Duc Marwood est psychiatre, psychothérapeute pour enfants et adolescents, couples et familles, formatrice en thérapie systémique. est assistante sociale, thérapeute d’adultes, couples et familles, formatrice en thérapie systémique. Elles travaillent aux Boréales comme toutes les co-auteur.e.s.

Résumé
Troubles mentaux de l’un des parents, toxicomanie et alcoolisme, brutalité subie durant l’enfance qui transforme la victime en bourreau à son tour, pauvreté, oppression masculine, adoption et bien d’autres failles structurelles de notre société conduisent trop souvent à la maltraitance, sous diverses formes. Parfois même, la faute à pas de chance : se retrouver enfant et adolescent, petit et vulnérable, au contact de personnes mal intentionnées.
Ces douze témoignages courageux se veulent des mises en garde auprès des cercles familiaux, des institutions, des écoles, des médecins, des services sociaux et infirmiers, des voisins, des amis: soyez vigilants. La violence familiale ne devrait plus exister, non, ce n’est pas « normal »! Et pour aller plus loin, ce livre donne accès à un répertoire complet d’adresses d’associations, de sites internet, de centres d’accueil dans toute la Suisse romande pour aider les victimes de maltraitance et leurs proches.


Les auteurs
Jean-Marc Richard anime des émissions comme « La ligne de cœur », « Chacun pour tous », « Cœur à cœur » pour la Chaîne du bonheur sur la RTS. Actif sur le terrain pour soutenir les droits de l’enfant et des plus démunis, il a souhaité avec ce livre offrir de l’espace à ces femmes et ces hommes qui, par leur courage, donnent un sens exceptionnel au combat menant à la reconnaissance des souffrances.
Anne Catherine Bruan est formatrice d’adultes. Elle enseigne tout d’abord le français à des personnes sans emploi puis s’engage dans le suivi de personnes en réinsertion professionnelle. En 2014, elle obtient au certificat de formation continue (CAS) de « recueilleuse de récits de vie » à l’Université de Fribourg, ce qui l’a amenée à récolter et transcrire les témoignages de ce livre.

Résumé
Deux cent soixante-dix mille enfants et adolescents sont concernés en France par le dispositif de protection de l’enfance. Ce dispositif est souvent inefficace et même très nuisible ; il repose depuis des décennies sur deux règles implicites : – ne pas évaluer les résultats, c’est-à-dire l’état des enfants dont il est supposé favoriser le bien ou le mieux-être ; – ne pas prendre connaissance des nombreux travaux qui démontrent qu’on peut mieux faire. De fait, nous ne sommes pas en retard sur d’autres pays… nous sommes sur une voie différente avec une idéologie bien ancrée, hors réalité : celle du maintien du lien familial à tout prix.


L’auteur
Maurice Berger a été chef de service en pédopsychiatrie au CHU de Saint Etienne et professeur associé de psychopatologie de l’enfant à l’Université Lyon 2. Il est co-organisateur du DU « Expertise légale en pédopsychiatrie et en psychologie clinique de l’enfant » à l’Université de Paris V et directeur de session à l’Ecole Nationale de la Magistrature.

Résumé
149 femmes sont mortes sous les coups de leur conjoint en 2019. Une situation qui aurait pu être évitée sans la léthargie des institutions étatiques, assène Luc Frémiot, ancien juge d’instruction et procureur de la République spécialiste de la lutte contre les violences intrafamiliales. Victimes silencieuses de leur conjoint violent, les femmes sont trop souvent contraintes de fuir le domicile familial pour des centres d’hébergement précaires, une solution toujours temporaire. Et ce fléau n’épargne pas non plus les enfants, à la fois victimes, témoins et otages d’une violence reçue en héritage. Éviction des maris brutaux du domicile suivie d’une prise en charge dans des structures d’encadrement adaptées sous le contrôle de psychiatres et de psychologues, suppression des mains courantes… Luc Frémiot propose des solutions concrètes, qui ont fait leurs preuves, à ce drame qui ne cesse de s’aggraver. Et prévient : tant que politiques et pouvoirs publics ne feront pas appliquer les dispositions législatives existantes permettant de réduire drastiquement la récidive des auteurs de violences, les statistiques ne baisseront pas. Entre incompétence des pouvoirs publics, faiblesse des décisions des magistrats et inertie trop fréquente des forces de l’ordre, les femmes battues restent en effet trop souvent livrées à elles-mêmes.


L’auteur
Ancien juge d’instruction et procureur de la République, Luc Frémiot a représenté l’accusation dans les plus grands procès criminels de ces vingt dernières années. Il est l’auteur du livre Je vous laisse juges… Confidences d’un magistrat qui voulait être libre (Michel Lafon, 2014).

Résumé
Comment le patriarcat agit-il sur les relations hétérosexuelles? En y réfléchissant, on pense «charge mentale», «partage des tâches inéquitable». En réalité, le patriarcat s’est insidieusement insinué dans toutes les facettes de notre intimité à deux. Notre éducation et notre culture ont fait de nous des stéréotypes, masculins et féminins (un homme ne doit pas être sensible, une femme doit être belle, etc.), et la place de chacun dans la relation s’en ressent. En convoquant tour à tour féministes, écrivains ou essayistes, Mona Chollet étaye de façon très convaincante son analyse des comportements qui, de part et d’autre, empoisonnent notre rapport à l’autre dans nos histoires de cœur.


L’auteure
Mona Chollet est journaliste. Elle a notamment publié Sorcières. La puissance invaincue des femmes, Chez soi. Une odyssée de l’espace domestique et Beauté fatale. Les nouveaux visages d’une aliénation féminine (Zones, respectivement 2018, 2015 et 2012).

Zusammenfassung
Sie heissen Gloria, Helen oder Gino. Sie leben mit einem Geheimnis, weil Scham oder Verleugnung sie daran hindern, über das zu sprechen, was hinter ihren Wohnungstüren passiert. Ohne es zu wissen, teilen sie die Erfahrung von Abhängigkeit, Gewalt und Unterdrückung. Sie stehen aber auch in Beziehung zueinander, ob als (Ex-)Partner, Freundinnen, Nachbarn oder Verwandte. Sie biegen sich ihre Realität zurecht, um ihr Verhalten zu rechtfertigen, sei es despotisch, übergriffig oder duldsam.
Grösser als du erzählt ihre Geschichten aus unterschiedlichen Perspektiven und zu verschiedenen Zeitpunkten ihrer Biografie. Spuren, welche die unguten Verbindungen hinterlassen, scheinen ebenso auf wie skurrile Momente, etwa als die dominante Mutter des gehemmten Präparators Alexander mit dem Gesicht in der Suppe ihren Geist aufgibt. Manchmal ist es eine unverhoffte Wendung, die eine Befreiung möglich macht, manchmal sind es schonungslose Einsicht und der Glaube an eine Liebe, die weder besitzen noch unterwerfen will. »Es ist doch vorstellbar, dass es etwas gibt, das ziemlich gross und ziemlich gut ist«, sagt Huali in der Titelgeschichte. Für Caro ist dieses Grosse der Moment der Versöhnung mit dem, was sie getan hat. Und auch Alexander, Leni oder Ursula finden einen Weg in die Selbstbestimmung.
Für Gloria und andere wiederum geben die zwei grossen Frauenstreiks in der Schweiz den Anstoss zu handeln. In den Jahren zwischen 1991 und 2019 spielen auch die 16 Erzählungen in diesem Buch.


Die Autorin
Veronika Sutter arbeitet als Büchhändlerin, Kulturveranstalterin, Journalistin und Kommunikationsberaterin. 1991 Half sie mit, Aktionen für den Frauenstreik in Zürich zu organisieren. Danach engagierte sie sich viele Jahre gegen Gewalt an Frauen, unter anderem bei Amnesty Internation Schweiz und im Vrostand des Stiftung Frauenhaus Zürich. Derzeit ist sie in der Kommunikation für eine Non-Profit-Organisationen tätig.

Résumé
Dans ce village haut perché des montagnes valaisannes, tout se sait, et personne ne dit rien. Jeanne, la narratrice, apprend tôt à esquiver la brutalité perverse de son père. Si sa mère et sa soeur se résignent aux coups et à la déferlante des mots orduriers, elle lui tient tête. Un jour, pour une réponse péremptoire prononcée avec l’assurance de ses huit ans, il la tabasse. Convaincue que le médecin du village, appelé à son chevet, va mettre fin au cauchemar, elle est sidérée par son silence. Dès lors, la haine de son père et le dégoût face à tant de lâcheté vont servir de viatique à Jeanne. A l’Ecole normale d’instituteurs de Sion, elle vit cinq années de répit. Mais le suicide de sa soeur agit comme une insoutenable réplique de la violence fondatrice. Réfugiée à Lausanne, la jeune femme, que le moindre bruit fait toujours sursauter, trouve enfin une forme d’apaisement. Le plaisir de nager dans le lac Léman est le seul qu’elle s’accorde. Habitée par sa rage d’oublier et de vivre, elle se laisse pourtant approcher par un cercle d’êtres bienveillants que sa sauvagerie n’effraie pas, s’essayant même à une vie amoureuse. Dans une langue âpre, syncopée, Sarah Jollien-Fardel dit avec force le prix à payer pour cette émancipation à marche forcée. Car le passé inlassablement s’invite. Sa préférée est un roman puissant sur l’appartenance à une terre natale, où Jeanne n’aura de cesse de revenir, aimantée par son amour pour sa mère et la culpabilité de n’avoir su la protéger de son destin.


L’auteure
Née en 1971, Sarah Jollien-Fardel a grandi dans un village du district d’Hérens, en Valais. Après avoir vécu plusieurs années à Lausanne, elle s’est réinstallée dans son canton d’origine. Sa préférée est son premier roman.

Voilà bientôt 10 ans que le « nouveau » droit de la protection de l’adulte, entré en vigueur le 1er janvier 2013, aura remplacé le droit de la tutelle de 1907. Le développement des instruments personnels anticipés (mandat pour cause d’inaptitude, directives anticipées en matière médicale) et des pouvoirs de représentation légaux (conférés aux proches notamment pour les décisions médicales), le calibrage de la mesure de curatelle ainsi qu’un respect accru de l’autodétermination de la personne protégée en ont été les principes directeurs. La nouvelle réglementation a aussi entraîné des conséquences importantes pour l’organisation des autorités de protection (professionnalisées et très largement régionalisées) et le déroulement des procédures de protection. Même s’il a parfois été violemment attaqué par certains milieux politiques et médiatiques, le nouveau droit a dans l’ensemble fait ses preuves et répondu aux attentes du législateur.Cette nouvelle édition, actualisée et enrichie, tient compte de la doctrine, abondante, et de la jurisprudence, fédérale et cantonale, qui, depuis la publication de 2016, ont répondu à nombre des questions laissées ouvertes par la révision. Elle prend aussi position sur les points qui restent débattus.L’ouvrage est destiné aux membres des autorités, des tribunaux et des services officiels, ainsi qu’à toutes les professions impliquées dans la protection des adultes vulnérables (travailleurs sociaux, avocats, notaires, psychiatres, fiduciaires …). Il se veut aussi accessible aux étudiants en droit et en sciences sociales.

L’ouvrage intègre les révisions législatives du nouveau droit de l’autorité parentale (entré en vigueur le 1er juillet 2014), celui de l’entretien (entré un vigueur le 1er janvier 2017), de l’adoption (entré en vigueur le 1er janvier 2018) ainsi que les nouvelles dispositions relative au droit et au devoir d’aviser (entrées en vigueur le 1er janvier 2019).
Le point commun aux grandes révisions du droit de la famille des dernières années est leur caractère précipité et souvent peu structuré. On ne saurait reprocher aux politiques de se faire l’écho des profondes mutations de la société en général et des rapports familiaux en particulier. Les novelles sont adoptées sans avoir achevé leur processus de maturation et il en résulte beaucoup d’incertitudes pour la pratique. Une prise en main rapide des problématiques par la doctrine et la jurisprudence (comme le Tribunal fédéral l’a fait en matière d’autorité parentale et de contribution de prise en charge) en devient d’autant plus cruciale. Les références jurisprudentielles et doctrinales sont en principe arrêtées au 31 janvier 2019.

Auteurs:
Philippe Meier, Professeur ordinaire, Dr en droit et Avocat, Université de Lausanne
Martin Stettler, Professeur honoraire, Dr en droit, Université de Genève