Résumé
« A partir du mois de septembre l’année dernière, je n’ai plus rien fait d’autre qu’attendre un homme : qu’il me téléphone et qu’il vienne me voir chez moi », A.E.


L’auteure
Annie Ernaux est née à Lillebonne et elle a passé toute sa jeunesse à Yvetot, en Normandie. Agrégée de lettres modernes, elle a enseigné à Annecy, Pontoise et au Centre national d’enseignement à distance. Elle vit dans le Val-d’Oise, à Cergy.

Prix Nobel de littérature 2022

Résumé
Complet, concret, clair : la violence dans le couple et la famille expliquée en 60 questions, et (presque) autant de réponses. Qu’est-ce que la violence domestique ? Quelles formes prend-elle? Existe-t-elle partout dans le monde ? Quelles sont les idées reçues sur les hommes violents ? La violence est-elle une perte de contrôle ? Les femmes provoquent-elles la violence ? Quand le premier coup apparaît-il ? Quel est le cycle de la violence domestique ? Pourquoi certains hommes frappent-ils et d’autres pas ? Que ressent l’homme violent ? Existe-t-il des hommes battus et des femmes violentes ? Peut-on- faire confiance aux centres pour hommes violents ? Que faire pour s’en sortir ?


Auteur
Daniel Welzer-Lang, sociologue, professeur à l’université de Toulouse-Le Mirail, a publié aux Editions Payot les Hommes violents, Les hommes aussi changent, et La Planète échangiste : les sexualités collectives en France.

Résumé
La quasi-totalité des enfants et préadolescents auteurs de violences extrêmes ont été soumis tout petits, le plus souvent par leurs parents, à des relations particulièrement défectueuses entraînant des traumatismes relationnels précoces. Pour faire face à ces traumatismes, ces enfants ont, dès les premières années de leur vie, mis en place des processus de défense incluant la violence. Devenus adolescents ou adultes, beaucoup blesseront, voire même violeront ou tueront. Leur prise en charge thérapeutique est de résultat aléatoire, pourtant les connaissances scientifiques qui permettraient une vraie prévention existent. Seule la France refuse de les prendre en compte car ce savoir bat en brèche un bon nombre de croyances. Le lien de causalité entre traumatisme relationnel précoce et violence fait en effet chez nous l’objet d’un déni volontaire et sans remède. Le nombre d’enfants « barbares » qui n’ont pas la liberté interne de ne pas frapper va continuer à croître si nous ne parvenons pas à modifier notre manière de penser. Cet ouvrage veut y contribuer.


L’auteur
Maurice Berger est chef de service en psychiatrie de l’enfant au CHU de Saint-Etienne, ex-professeur associé de psychologie à l’Université Lyon 2, et psychanalyste. Ses travaux scientifiques dans le domaine de l’enfance font l’objet d’une reconnaissance internationale.

Résumé
Pourquoi ces femmes, qui souvent avaient tout pour elles, se sont-elles fait piéger et déposséder par leur si bon mari infidèle, par leur si talentueux époux escroc ? Malgré leur intelligence, elles ont été séduites par cet homme si fort, si brillant, qui les a choisies, elles, malgré croient-elles leur insignifiance. Et eux qui sont-ils, ces hommes dépourvus d’empathie, qui possèdent les êtres comme ils possèdent un objet, manipulent leurs enfants et leur entourage, et parviennent à mystifier jusqu’aux psychothérapeutes et aux juges? Souvent derrière ces femmes se cache une enfance brisée, un parent déficient, parfois lui-même pervers narcissique ; et derrière ces hommes on découvre généralement, tapie dans l’ombre, une mère, elle aussi perverse narcissique, qui a à jamais détruit les capacités émotionnelles de son propre fils. En dressant les portraits des pervers narcissiques et de leurs victimes, ces épouses du Roi-Soleil, Valérie Le Goff offre dans cet ouvrage, fruit de son expérience de psychothérapeute, des clés pour permettre aux femmes déjà victimes de se sortir de cette relation d’emprise, et à d’autres d’éviter d’y entrer.


L’auteure
Valérie Le Goff-Cubilier est psychiatre et psychothérapeute FMH. Elle est médecin responsable de l’Unité de consultation couple et famille du Secteur psychiatrique Ouest au Département de psychiatrie du Centre hospitalier universitaire de Lausanne, Présidente de l’Association suisse de thérapie familiale et d’intervention systémique, et thérapeute EMDR Europe Adultes, Enfants, Adolescents.

Résumé
Longtemps cachée, déniée, considérée comme honteuse par ses victimes, la violence domestique n’en est pas moins une réalité concrète qui tue, dans notre pays, une femme toutes les deux semaines et qui coûte des millions de francs par an à la société civile. Dès lors, ce type de violence ne peut plus être considéré comme relevant uniquement de la sphère privée. L’isolement des victimes, dû à l’incompréhension du phénomène, aux préjugés, à la peur et à l’ignorance de structures d’aides, n’est plus admissible. La violence domestique est un cas complexe et aucune discipline ne peut, à elle seule, y faire face. Les solutions sont donc l’affaire de tous. C’est pourquoi des professionnels romands créent le programme  » C’est assez », au début des années 2000. S’ensuit un long cheminement pour mettre en lumière la problématique de la violence domestique et construire un réseau de soins, de prise en charge et de prévention cohérent, soutenu tant par le travail d’infirmiers, de travailleurs sociaux, de policiers, de médecins et de psychologues que de juges et de politiciens. Cet ouvrage parle de succès, d’échecs, d’espoirs, et il cherche avant tout à rendre sensible chaque citoyen à ce qui devrait être une évidence: prévenir la violence domestique et en faire une affaire de santé publique.


Les Auteures
Marie-Claude Hofner est médecin de santé publique, médecin associée à l’Unité de médecine des violences du Centre hospitalier universitaire vaudois et représente la Suisse au sein du réseau « European ministre of health national focal persons for violence and injury prévention » de l’Organisation mondiale t la Santé (OMS). Elle préside la Fondation Charlotte Olivier, qui offre aux projets en santé publique une plateforme interdisciplinaire dégagée de toute appartenance professionnelle ou disciplinaire. Elle a présidé durant huit ans la commission cantonale de prévention et de promotion de la santé du canton de Fribourg. Dans les années 1980, elle a participé à la lutte contre l’épidémie de VIH/SIDA en tant que responsable de la formation des professionnels à l’Office fédéral de la santé publique. Elle a depuis mené des recherches dans le domaine de la maltraitance envers les enfants et de la violence conjugale puis a initié et dirigé le programme interdisciplinaire de lutte contre la violence domestique « C’est assez » à l’origine de la création de l’Unité de médecine des violences.


Nataly Viens Python est infirmière, spécialisée en santé publique. Elle a fait ses études à l’Université du Québec à Rimouski et à l’Université Henri Point Carré de Nancy. Son intérêt pour la qualité des soins l’a conduite à orienter son activité professionnelle vers l’enseignement et la recherche. Elle a initié et développé durant cinq ans le programme de lutte contre la violence domestique « C’est nez ». Préoccupée par les questions de santé publique et le développement de programmes de prévention, elle s’implique pour l’évolution des questions de santé et de vieillissement. Actuellement doyenne de la recherche à l’Institut et Haute Ecole de la santé la Source à Lausanne et professeure associée à l’Université du Québec à Rimouski, elle contribue à l’essor de nouvelles connaissances a soins infirmiers en favorisant le développement de la recherche au sein des pôles suivants: santé et vieillissement, santé mentale et psychiatrie, innovation en soins et professionnalisation, promotion de la santé et santé communautaire.

Résumé
 » La Justice n’est pas ce que vous croyez. Certes le coupable doit être puni, la victime reconnue, les droits de la défense assurés et l’ordre public garanti. Mais la réalité est un peu plus complexe. « 
C’est de cette réalité que nous parle Luc Frémiot. Des accidents de la vie qui amènent inculpés et plaignants devant un tribunal. Avec un talent de conteur qui nous tient en haleine, il nous fait découvrir également tous les aspects inconnus de l’appareil judiciaire. De la fiabilité relative des témoignages aux curieuses raisons qui font parfois récuser un juré en passant par la folle course à l’acquittement de certains avocats, l’influence dangereuse des médias et les grandes sacrifiées du système : les victimes. Sans compter des pages édifiantes sur les violences intrafamiliales, contre lesquelles l’auteur se bat depuis près de dix ans.
Un livre brillant mais sans effets de manches, qui nous incite à réfléchir sur la société et cette humanité dont nous faisons partie.


L’auteur
Ancien juge d’instruction et procureur de la République, Luc Frémiot a représenté l’accusation dans les plus grands procès criminels de ces vingt dernières années.

Résumé
Quand Sophie rencontre Marcus, elle tombe amoureuse en 48 heures. Elle qui doutait de tout. y compris de l’amour, cette fois-ci, elle y croit. Mais rapidement Marcus se révèle étrange. Sophie commence alors à douter de lui et a besoin de comprendre ce qui ne va pas. Elle ose le confronter à ses mensonges et ses incohérences. Ce dernier a des réactions irrationnelles hallucinantes, trouve des excuses pour tout et parvient à se sortir de chaque impasse. Mais qui est cet homme ? Sophie se retrouve entraînée dans une spirale infernale et doit apprendre à se reconstruire seule.


L’auteure
Sophie Lambda met en scène dans cette bande dessinée l’histoire d’une jeune trentenaire qui va éperdument tomber amoureuse. Mais, au fil des pages, le jeune homme se révélera n’être pas aussi parfait qu’elle le pensait, et Sophie se retrouvera vite coincée dans une histoire qui n’est plus la sienne ; elle va devoir apprendre à se reconstruire après le passage d’une personne toxique. L’auteure nous fait part avec humour et autodérision d’une introspection, de sa propre histoire d’amour, entretenue avec un pervers narcissique. Dans une seconde partie, elle offre un guide pratique et solidaire pour reconnaître ce genre de profil, véritable travail de vulgarisation donnant aux lecteurs des clés pour mieux comprendre le profil psychologique et les agissements d’un manipulateur, et donc parvenir à se sortir d’une relation semblable à la sienne.

Résumé
La parole de l’enfant en justice est un sujet passionné, pollué par de nombreuses représentations idéologiques parfois copieusement servies par des théories pseudo-scientifiques. Le témoignage d’un enfant peut être contaminé par des interrogatoires répétés et être influencé par toutes sortes de facteurs : la perte de confiance de l’enfant, son niveau développemental, sa compréhension des questions et bien entendu l’influence des adultes sur ses propres souvenirs. Les connaissances scientifiques concernant le témoignage des enfants ont explosé au cours des trente dernières années. Elles ont permis de mieux baliser la pratique de l’audition des mineurs et de tout entretien requis à des fins d’expertise ou d’évaluation auprès d’enfants. Cet ouvrage offre aux intervenants une synthèse des connaissances acquises, ainsi qu’un éclairage sur les implications de celles-ci pour la conduite d’entretiens dans les meilleures conditions possibles. Sont examinés, entre autres, divers protocoles actuellement utilisés en France, dont l’Entretien par étapes progressives ou l’entretien cognitif adapté aux enfants, et le protocole du National Institute of Child Health and Human Development (NICHD), qui est le protocole le plus reconnu, et le mieux validé, à l’échelle mondiale. La version révisée de ce protocole y est détaillée.


Auteure
Mireille Cyr, Ph-D en psychologie, professeurs au Département de psychologie de l’Université de Montréal. Directrice du Centre interdisciplinaire sur les problèmes conjugaux et les agressions sexuelles (CRIPCAS). Co-titulaire de la chaire de recherche interuniversitaire Marie- Vincent sur les agressions sexuelles envers les enfants. Elle a co-dirigé L’agression sexuelle envers les enfants, PUQ, 2011.

Résumé
Dans le domaine de la violence intrafamiliale où les expériences se situent au-delà du représentable de parla gravité des faits et la sévérité des traumatismes, rigueur et créativité sont indispensables pour pouvoir rester thérapeutiques tant pour les victimes que les agresseurs et leurs proches. Cette clinique de la transgression nécessite d’évaluer précisément la violence, son impact et la capacité des personnes impliquées d’en avoir conscience, mais aussi d’instaurer un indispensable travail de réseau qui court toujours le risque d’être clivé. Après dix années de pratique clinique auprès d’enfants, d’adolescents, d’adultes, de personnes âgées, de couples et familles, mais aussi de collaborations en réseaux, les auteur.e.s partagent les outils d’évaluation et d’analyse qu’ils/elles ont développés au sein du centre Les Boréales autour de la maltraitance et des violences conjugales avant et après séparation, de l’attachement, de la psycho-traumatologie et des neurosciences. Ils/elles décrivent le travail thérapeutique mené avec des patient.e.s polytraumatisé.e.s, où l’approche verbale est peu fructueuse, voire contre-productive. Des techniques analogiques mobilisant les ressources du cerveau droit sont illustrées avec de nombreux exemples cliniques et permettent de comprendre combien cette clinique nécessite de la créativité pour aider les patient.e.s à reprendre les rênes de leur vie.


Les auteures
Alessandra Duc Marwood est psychiatre, psychothérapeute pour enfants et adolescents, couples et familles, formatrice en thérapie systémique. est assistante sociale, thérapeute d’adultes, couples et familles, formatrice en thérapie systémique. Elles travaillent aux Boréales comme toutes les co-auteur.e.s.

Résumé
Troubles mentaux de l’un des parents, toxicomanie et alcoolisme, brutalité subie durant l’enfance qui transforme la victime en bourreau à son tour, pauvreté, oppression masculine, adoption et bien d’autres failles structurelles de notre société conduisent trop souvent à la maltraitance, sous diverses formes. Parfois même, la faute à pas de chance : se retrouver enfant et adolescent, petit et vulnérable, au contact de personnes mal intentionnées.
Ces douze témoignages courageux se veulent des mises en garde auprès des cercles familiaux, des institutions, des écoles, des médecins, des services sociaux et infirmiers, des voisins, des amis: soyez vigilants. La violence familiale ne devrait plus exister, non, ce n’est pas « normal »! Et pour aller plus loin, ce livre donne accès à un répertoire complet d’adresses d’associations, de sites internet, de centres d’accueil dans toute la Suisse romande pour aider les victimes de maltraitance et leurs proches.


Les auteurs
Jean-Marc Richard anime des émissions comme « La ligne de cœur », « Chacun pour tous », « Cœur à cœur » pour la Chaîne du bonheur sur la RTS. Actif sur le terrain pour soutenir les droits de l’enfant et des plus démunis, il a souhaité avec ce livre offrir de l’espace à ces femmes et ces hommes qui, par leur courage, donnent un sens exceptionnel au combat menant à la reconnaissance des souffrances.
Anne Catherine Bruan est formatrice d’adultes. Elle enseigne tout d’abord le français à des personnes sans emploi puis s’engage dans le suivi de personnes en réinsertion professionnelle. En 2014, elle obtient au certificat de formation continue (CAS) de « recueilleuse de récits de vie » à l’Université de Fribourg, ce qui l’a amenée à récolter et transcrire les témoignages de ce livre.