Résumé

Ils sont frère et soeur. Quand l’histoire commence, ils ont dix-neuf et treize ans. Cette histoire tient en quelques mots, ceux que la cadette, témoin malgré elle, prononce en tremblant : “Papa vient de tuer maman.” Passé la sidération, ces enfants brisés vont devoir se débrouiller avec le chagrin, la colère, la culpabilité. Et remonter le cours du temps pour tenter de comprendre la redoutable mécanique qui a conduit à cet acte. Avec pudeur et sobriété, ce roman, inspiré de faits réels, raconte, au-delà d’un sujet de société, le long combat de deux victimes invisibles pour réapprendre à vivre.

À propos de l’auteur

Philippe Besson est un écrivain, scénariste et dramaturge. En l’absence des hommes, son premier roman, publié en 2001, est couronné par le Prix Emmanuel-Roblès. Depuis lors, il construit une oeuvre au style à la fois sobre et raffiné. Il est l’auteur, entre autres, de Son frère, adapté au cinéma par Patrice Chéreau, L’Arrière-Saison (Grand Prix RTL-LiRE), Un garçon d’Italie et La Maison atlantique. En 2017, il publie “Arrête avec tes mensonges”, couronné par le Prix Maison de la Presse et adapté au cinéma en 2023. En 2023, Ceci n’est pas un fait divers a paru chez Julliard. Ses romans sont traduits dans vingt langues.

Résumé

Alors présidente de la cour d’assises de Versailles, Isabelle Rome se voit confier une affaire qui sera, à l’époque, peu médiatisée. Nous sommes en 2018, la vague #MeToo n’a pas déferlé dans le milieu judiciaire ni le terme ” féminicide ” percé la bulle des cercles militants.
En s’appuyant sur les trois jours du procès, la magistrate reconstitue la trajectoire d’un couple, celui d’Éliane et Jean-Pierre V. – une histoire malheureusement banale, mais emblématique de la mécanique des féminicides, notamment sur la notion de contrôle coercitif. Car, de toutes ces femmes qu’elle ne voit plus qu’en photo parce que tuées de la main de leur conjoint, Isabelle Rome en tire une conviction qui fera son engagement : cette violence invisible mais destructrice se retrouve à chaque fois. Comment se met-elle en place ? Quels sont les ressorts à l’oeuvre ? Pourquoi est-il si difficile d’en donner une définition juridique ?

La fabrique d’un féminicide d’un point de vue subjectif assumé – celui d’une magistrate considérée aujourd’hui comme l’une des plus acquises à la cause des femmes.

1) Révéler la mécanique de la prédation, l’isolement et l’emprise

En mai 2024, Isild Le Besco porte plainte pour viol sur mineure de plus de 15 ans contre Benoît Jacquot, pour qui elle a joué dans cinq films. Poursuivant la réflexion menée dans son ouvrage Dire vrai, paru aux éditions Denoël en mai 2024, la cinéaste revient ici sur son enfance, son métier en tant qu’actrice et sa vie de famille.

Décrivant sa relation avec le réalisateur marquée par des déséquilibres d’âge, de statut et de pouvoir, elle met en lumière le mécanisme par lesquels plusieurs hommes ont réussi à la chosifier. Son témoignage illustre précisément ce que la psychologue sociale Andreea Gruev-Vintila appelle « contrôle coercitif » : un schéma de comportement par lequel des hommes obtiennent le monopole sur les ressources disponibles dans la relation ou chez la femme, par une série d’actes qui finissent par épuiser, emprisonner, dégrader et chosifier la victime.

Leur conversation dévoile non seulement ce que la violence conjugale fait aux victimes, mais aussi ce qu’elle leur retire : liberté de penser et d’agir, auto-détermination, ressources, estime de soi… Elle devient ainsi un phare d’espoir pour les personnes prises dans cet étau invisible.

Le “contrôle coercitif” est inscrit légalement dans plusieurs pays : Angleterre, Ecosse, Belgique, Canada. Cette approche plus globale de la violence conjugale comme atteinte aux droits humains éclaire le schéma de comportement des agresseurs et les conséquences durables et dévastatrices sur les victimes, disproportionnellement des femmes, singulièrement des mères et indissociablement des enfants.

Depuis le 28 janvier 2025, le “contrôle coercitif” est entré dans le droit français. La définition retenue par l’Assemblée nationale devrait évoluer au fil de la navette parlementaire.

2) Protéger nos enfants

Dans ce deuxième volet, Isild Le Besco, Andreea Gruev-Vintila et Léonor Graser approfondissent l’analyse : pourquoi les femmes et les mères sont-elles davantage touchées par le phénomène ? Quels sont les impacts sur les enfants ? Et comment la justice, les forces de l’ordre et la protection de l’enfance réceptionnent-ils ce type de violences ?

THE SORORITY is the first global support network allowing us to unite and act together in the face of all forms of violence and for the well-being of all.

For a flourishing society in which human mutual assistance is the key.

THE SORORITY is a caring community of protection, mutual aid and sharing counting to this day more of 270,000 women and people from gender minoritiesready to act on a daily basis to ensure their safety and development. To face together, in particular, thedomestic and intra-family violence and all forms of harassment.

THE SORORITY app is free and available on Android and iOs stores worldwide.

She is usable everywhere.

Each person can at any timefind a caring listener, help, support or even a safe placeto escape in case of immediate danger.

@withyou

Together against toxic relationships

Safe withyou is an online safe for evidence related to domestic violence and stalking.

Près de 400 personnes issues des milieux de la santé, du social et du judiciaire ont participé au colloque organisé lundi 25 novembre 2024 au CHUV, sur le thème « Violence dans le couple : faisons place à la parole des enfants ».

Les femmes représentent plus de 70% des personnes lésées dans les affaires de violence au sein du couple. De même, parmi les personnes consultant à l’Unité de médecine des violences (UMV) du CHUV, plus de 70% sont mères d’au moins un enfant. A l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences à l’égard des femmes, le Bureau de l’égalité entre les femmes et les hommes (BEFH) et l’UMV ont choisi de mettre en lumière la parole des enfants exposés à la violence dans le couple, en y consacrant une journée de colloque interdisciplinaire.

Cette journée a permis à l’UMV de présenter les résultats de la 3e phase de son étude sur l’exposition des enfants à la violence dans le couple, qui a donné la parole à des jeunes exposés à la violence domestique dans leur enfance. Cette recherche a recueilli leur expérience, les ressources sur lesquelles ils et elles ont pu s’appuyer, ainsi que leurs besoins dans un tel contexte.

Elle a également été l’occasion de croiser les regards sur le thème de la parole des enfants exposés à la violence dans le couple. La détection, l’orientation et la prise en charge dans le canton de Vaud a été abordée au travers des interventions du CanTeam (CHUV), ainsi que de la Direction de l’enfance et de la Jeunesse (DGEJ) et de l’Ordre judiciaire vaudois (OJV). Des innovations pratiques développées à l’international ont également été abordées, avec la présentation d’un dispositif hospitalier médico-légal spécialisé autour de l’enfant (Unité d’Accueil Pédiatrique Enfance en Danger, Centre hospitalier universitaire d’Orléans, France) ou encore du modèle de protection de l’enfant en contexte de violence conjugale (PEVC, Canada).

Les différents sujets abordés lors des interventions ont été approfondis lors de riches moments d’échange avec le public.

Programme de la journée ICI

Téléchargez les interventions de la journée :

Téléchargez la synthèse des interventions de la journée ICI

Résumé
Bien que les modes amiables soient à juste titre favorisés, les séparations se règlent encore fréquemment dans le cadre de procédures litigieuses. Sur le plan judiciaire, le paroxysme du conflit se traduit en règle générale par une extension du litige au-delà de sa dimension civile. Il arrive en effet qu’une autorité pénale soit saisie, par exemple par une partie ou par l’autorité de protection de l’enfant. En droit de la famille, le contentieux pénal revêt de nombreuses facettes. Cette édition consacrée aux aspects pénaux propose une revue de quelques infractions typiques rencontrées dans la pratique par thème. Il est également question d’offrir des réflexions en matière de représentation de l’enfant et de protection des victimes de violence conjugale afin de faciliter le travail des praticiens….

À propos de l’auteur
Loïc Parein est docteur en droit et avocat spécialiste FSA droit pénal. Après avoir exercé comme substitut du Procureur général du canton de Vaud en 2008 et 2009 et comme greffier au Tribunal d’arrondissement de Lausanne en 2010, il obtient son brevet d’avocat en 2012 puis son titre d’avocat spécialiste FSA droit pénal en 2019. Dans le cadre de son activité au sein de son étude Avocats-ch à Lausanne, il assiste les personnes impliquées dans des procédures pénales – qu’il s’agisse d’accusés, de victimes, de tiers séquestrés, de témoins, etc. – dans l’exercice de leur droit d’être entendu. En matière de conseil, il accompagne les entreprises et les institutions (fondation, foyer, école, etc.) dans la gestion des problèmes (décès, accident, conflit, harcèlement, accusation, etc.) susceptibles d’avoir une incidence sur le plan judiciaire. Du point de vue académique, Loïc Parein est actuellement chargé de cours à l’Université de Lausanne, où il dispense un séminaire sur le rapport entre le droit pénal et la littérature, ainsi qu’à l’Université de Fribourg, où il enseigne le droit pénal des mineurs. Il intervient également régulièrement lors de formations continues et est auteur et éditeur de nombreuses publications en droit pénal. Vorwort Toute l’actualité en droit pénal de la famille

Cette plateforme novatrice – controlecoercitif.ca – propose des contenus vulgarisés et personnalisés, selon les publics. Face au défi de faire comprendre un terme nouveau et méconnu, le Regroupement a choisi de proposer plusieurs façons de l’explorer.  

La visite commence par une expérience interactive qui met en scène des récits de femmes – écrits et audio – inspirés de faits vécus. Le site web propose de plonger dans le coeur du contenu via une bibliothèque, dans laquelle il est possible de trier les articles et les outils grâce à des filtres, ou via trois parcours guidés – Comprendre, Repérer, Agir – qui suggèrent un fil de lectures. D’autres utilisatrices ou utilisateurs pourront choisir de passer par la foire aux questions pour s’initier à la notion de contrôle coercitif.  

Via son site internet www.violencequefaire.ch, l’Association offre une plateforme riche en informations visant à aider, à orienter et à encourager toute personne concernée par la violence au sein du couple à briser le silence. Ces informations sont également très utiles à tous les services professionnels appelés à rencontrer ces personnes.

Le site propose un service de conseil en ligne professionnel, anonyme, personnalisé et gratuit, dont le délai de réponse est de trois jours ouvrables.

Des spécialistes répondent personnellement à vos questions anonymes sur la violence au sein du couple.

Poser une question: Service complétement anonyme et conseil professionnel personnalisé. Réponse en seulement 3 jours ouvrables.

Les questions publiques: Nou spostons de façon complètement anonyme les questions et nos réponse, qui peuvent être utiles à d’autres personnes.

Trouver de l’aide: Annuaire des spécialistes proches de chez vous.

Opale permet à chaque personne d’évaluer son exposition aux violences et se voir proposer des solutions adaptées à sa situation gratuitement.